Lors de son intervention sur Europe 1 lundi matin, Jean-Louis Borloo a précisé que le principe bonus-malus écologique, prévoyant une aide d’Etat en vue de l’achat de véhicules peu polluants devait être adapté mais ne serait nullement remis en cause.
Le bonus-malus resterait donc une des mesures phares du projet de loi Grenelle I qui sera présenté au Parlement le 3 octobre prochain.
En réponse à Eric Woerth qui accusait la semaine dernière le dispositif de coûter très cher à l’Etat, le ministre de l’Ecologie a tenu à relativiser le coût de la mesure, précisant « c’est 200 millions d’euros par rapport à 72 milliards de niches fiscales« .
Le ministre reconnait néanmoins qu’une adaptation est nécessaire, « les transports motorisés sont le seul secteur d’émission de CO2 qui a continué à progresser (…) Il faut qu’on adapte le dispositif. Il faut adapter en permanence ce curseur«
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