Hier soir se tenait l’assemblée générale du groupe Poweo, l’occasion d’importantes discussions. Les relations avec l’autrichien Verbrund et le britannique Ecofin étaient au centre des attentions.
Selon les Echos, « le mécontentement grandit parmi les actionnaires de Poweo ». Le partenariat avec l’opérateur d’électricité Verbrund qui contrôle actuellement Poweo est remis en cause par le fond d’investissement Ecofin. En effet, les deux possèdent la même part dans le groupe énergétique français : 30 % chacun, mais selon Patrick Massoni, directeur des relations investisseurs, l’autrichien « davantage de droits de vote » que le britannique.
Situation délicate
Alors que la nomination de trois administrateurs était demandées, seul Joan Beck, a été nommé comme représentant d’Ecofin au conseil d’administration mais les résolutions proposées par ce même fond ont toutes été rejetées lors de la réunion des actionnaires malgré l’abstention du Charles Beigbeder, PDG de Poweo. Verbrund semble donc toujours avoir l’ascendant sur Ecofin.
Ecofin a contre-attaqué par le biais du cabinet Deminor mandaté par les actionnaires. Ce dernier a relevé des irrégularités lors de son analyse visant à à « rééquilibrer la composition actuelle du conseil ». La situation est d’autant délicate que les objectifs commerciaux de Poweo n’ont pas été atteints et en 2008, l’action a perdu plus de 20 %.
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