La Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) a alerté hier le gouvernement et lui a demandé de prendre des mesures en matière de sécurité pour les propriétaires de piscines. En effet, une étude révèle que la plupart des alarmes de détection d’immersion pour les piscines vendues sur le marché ne seraient pas fiables.
Une loi en vigueur depuis le 1er janvier 2006 oblige les propriétaires de piscines à assurer la sécurité autour des bassins, à l’aide de barrières de sécurité, d’abris ou de couvertures. Ils peuvent également avoir recours à des dispositifs d’alarme de détection d’immersion.
Une seule alarme fiable
Or, le Laboratoire national d’essais vient de pratiquer, en partenariat avec l’Institut national de la consommation des tests sur plusieurs de ces dispositifs. Selon les résultats de ces tests, « une seule alarme, la Sensor Espio, passe tous les tests avec succès« . Sur les autres, la CSC précise que « la plupart ne détecte pas la chute d’une masse de six kilos » à savoir celle d’un très jeune enfant non autonome.
Plus inquiétant, selon cette étude « la moitié des alarmes ne repère pas, ou insuffisamment, les poids de 8 kg, simulant la masse d’un enfant autonome ». Par ailleurs, « les niveaux sonores s’avèrent médiocres dans quatre cas sur six« .
Avis transmis au gouvernement
Quand on sait que chaque année, une centaine d’enfants échappent à la surveillance des adultes en mourant encore noyés dans les piscines, la Commission a immédiatement émis un avis transmis au gouvernement. Elle lui demande « de prendre des mesures visant à exclure ce type de produits des protections obligatoires pour les piscines, tant qu’ils n’auront pas apporté la preuve de leur fiabilité ou développé des technologies plus sûres ».
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