Un communiqué du ministère de l’Agriculture révèle que Michel Barnier et le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, APCA, ont signé le deuxième contrat d’objectifs 2009 – 2013 pour les programmes territoriaux de développement agricole pilotés par les chambres d’agriculture. Ce contrat s’inscrit dans les orientations du Programme national de développement agricole et rural (PNDAR), établies en concertation entre l’Etat et les organisations professionnelles agricoles.
Les priorités d’action s’orienteront autour de quatre grandes stratégies:
– satisfaire les marchés alimentaires et non alimentaires par des productions adaptées;
– relever les défis environnementaux par des modes de production innovants et durables;
– contribuer au développement durable des territoires par des activités agricoles et des projets collectifs adaptés;
– innover dans l’exercice des métiers par des entreprises agricoles performantes avec des actifs professionnels responsables et organisés.
Des actions à enjeu national ont ainsi été définies en cohérence avec les recommandations des Assises de l’agriculture et du Grenelle de l’environnement, telles que le développement de l’agriculture biologique ou la conception de systèmes de productions durables adaptés aux nouveaux enjeux environnementaux par exemple.
Objectif qualité
Par ailleurs, la recherche d’une meilleure qualité des actions mises en ?uvre au profit des agriculteurs est un point majeur de ce nouveau contrat d’objectifs. Le renforcement du travail en réseau au sein des chambres ou la qualification des services de conseils sont autant d’améliorations au service des professionnels.
Ce contrat d’objectifs servira de cadre aux programmes territoriaux, financé par le compte d’affectation spécial de développement rural (CAS DAR). Il engage les chambres d’agriculture et l’Etat à mobiliser au cours des cinq prochaines années, les compétences et les moyens nécessaires à la réalisation d’actions d’intérêt général pour les exploitations agricoles, en assurant la solidarité entre les territoires. Il répond aux enjeux d’une période marquée par l’évolution forte des activités et des métiers liés à l’agriculture. Il renouvelle la confiance de l’Etat envers les chambres d’agriculture dans leur mission d’accompagnement des projets des agriculteurs dans la diversité des territoires.
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