Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie a installé hier à Toulouse, un « Groupe pyrénéen de l’Ours ». Ce groupe sera chargé de proposer au gouvernement de nouvelles mesures concernant la réintroduction de l’ours dans le massif européen.
La secrétaire d’Etat est revenue à Toulouse hier installer le « Groupe pyrénéen Ours », instance de dialogue, dans l’esprit du Grenelle de l’Environnement. Il s’agit d’une première réponse aux demandes unanimement exprimées lors de sa précédente venue, le 26 juillet 2007 et qui ont également été reprises par les deux rapports d’inspection, d’un dialogue et d’une décision au plus proche du terrain et non plus imposée depuis Paris.
Lors de cette réunion de l’an dernier, la secrétaire d’Etat avait pu constater qu’il n’existait plus dans les Pyrénées les conditions de confiance entre les acteurs du massif pour une gestion sereine de l’ours brun.
Dialogue et concertation
« Je suis très heureuse de lancer la dynamique du « groupe pyrénéen ours » et tiens à saluer tout particulièrement les participants car ils font le choix courageux du dialogue et de la concertation. J’ai la conviction que la qualité des travaux que vous allez conduire ensemble, devrait rapidement remporter l’adhésion de ceux qui ont pour l’instant opté pour l’exclusion » déclarait hier Nathalie Kosciusko-Morizet.
Ce Groupe doit à l’avenir permettre d’entretenir la concertation autour de la mise en oeuvre du Plan de restauration et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées françaises. Il veillera, pour les domaines concernés, à se coordonner avec les travaux conduits dans le cadre du comité de pilotage du Plan de soutien à l’économie agro-sylvo-pastorale pyrénéenne.
Première prise de contact
La composition du groupe, une quarantaine de partenaires concernés par la présence de l’ours dans le massif, permet la représentation de tous les acteurs – services de l’Etat, élus, professionnels de l’agriculture, de la forêt et du tourisme, chasseurs, associations de protection de la nature et de l’environnement – et de tous les départements concernés.
Nathalie Kosciusko-Morizet a souhaité que la première réunion du groupe soit consacrée à une prise de contact et à une présentation des rapports des quatre expertises. Ensemble et sous l’autorité du Préfet coordinateur du massif pyrénéen, les participants doivent maintenant se saisir des rapports des missions menées cet hiver pour formuler des propositions sur l’évolution et les améliorations qu’il est possible d’apporter au plan de restauration et de conservation de l’ours brun.
Commentaires récents