En fin de semaine dernière, se tenait à Innsbruck, en Autriche la 26e Conférence régionale de la FAO pour l’Europe. Jacques Diouf, directeur général de la FAO, y a indiqué que la flambée des prix pourrait inverser la croissance agricole des pays les plus pauvres de l’Europe et de l’Asie centrale.
Alors que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a constaté sur ces dix dernières années une « croissance agricole notable » et « dans certains pays parmi les plus pauvres le taux le plus élevé de croissance du revenu national par habitant ». La FAO avait observé une amélioration mais la situation va changer à cause de la hausse des prix des denrées alimentaires.
Solutions politiques
En substance, le potentiel est déjà présent, il suffirait de le développer. Jacques Diouf estime que la solution est essentiellement politique et demande que des « mesures politiques audacieuses soient prises pour contenir la hausse des prix ». Au Kazakhstan, en Russie et en Ukraine, les rendements sont de trois fois inférieurs au reste de l’Europe, avec « un environnement de politiques favorables et des investissements dans les infrastructures, on pourrait remettre en culture au moins 13 millions d’hectares, sans coût environnemental majeur ».
Jacques Diouf s’appuie notamment sur l’exemple des nouveaux États membres de l’UE. C’est maintenant aux gouvernements et institutions supranationales d’agir.
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