Fruit d’un partenariat franco-québécois, la création du laboratoire international associé (LIA) sera officiellement annoncé le 4 juillet à Montréal. Ce laboratoire étudiera notamment les applications des nanotechnologies pour la santé et leurs effets sur la santé.

Ce laboratoire ne sera pas créé ex nihilo mais réunira les équipes de laboratoire existants dont le CNRS, l’INSA de Lyon, l’École Centrale de Lyon, l’Université Claude Bernard Lyon 1, ou côté canadien l’Université de Sherbrooke et l’Institut national de la recherche scientifique. Le budget annuel prévu est de 1 millions d’euros.

Guy Hollinger, directeur de l’Institut de Nanotechnologie de Lyon (INL), explique que « les applications dans le domaine de la santé, de l’environnement sont nombreuses, il est normal que nous essayions d’apporter des outils à nos collègues qui travaillent dans ces secteurs ».

Applications

Parmi les applications environnementales, des capteurs photovoltaïques nouvelles générations avec de nouvelles cellules de silicium ou pour améliorer les capacités de stockage de l’hydrogène pour les piles à combustible des moteurs électriques. Au niveau de la santé, ce laboratoire pourrait aussi développer des capteurs ultraperformants pour détecter des molécules cancéreuses.