Quasiment inexistants avant la transposition de la directive européenne en juillet 2005, la gestion et le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) est un marché qui se développe. Après un démarrage difficile, les choses commencent à bouger rapidement.
Les DEEE représente 5 % des déchets des ménages en France mais contiennent des substances dangereuses voire toxiques. Règlementés par la directive 2002/96 qui a été transposée en droit français par le décret 20 juillet 2005, les DEEE doivent obligatoirement être recyclés. Selon le Figaro, plusieurs groupes s’intéressent à ce nouveau marché : Veolia, Sita, et même le suisse Immark qui compte s’implanter dans le Gard. Veolia Propreté possède déjà cinq centres opérationnels pour une capacité de 90 000 t/an.
2,7 kg/an
En 2007, 2,7 kg par an et par habitants était recyclés, l’objectif fixé par l’Union est d’atteindre 4 kg. De son côté, l’Allemagne en recycle déjà plus de 12. Le marché possède donc une large marge. Selon Rachel Baudry, économiste à l’ADEME, interrogée par le Figaro : « petit à petit, la France s’emploie à combler son retard. Si l’on s’en tient aux données enregistrées depuis août 2007, la France devrait, avec deux ans de retard, remplir l’objectif européen fin 2008? ». Dans le contexte de hausse du prix des matières premières, les plastiques et les métaux recyclés des DEEE deviennent désormais bon marché.
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