La dégradation des terres concernent directement 1,5 milliards de personnes soit le quart de la population mondiale. Des données récoltées depuis vingt ans par la FAO viennent d’être publiées. Les écosystèmes sont touchés à différents niveaux : une culture sur cinq, une forêt sur trois et une pâture sur dix.
Le problème est qu’une fois entamée, cette dégradation est difficile à stopper et le déclin dure longtemps. Dans un communiqué, Parviz Koohafkan, directeur de la Division des terres et de l’eau à la FAO, indique que « la dégradation des terres a également des implications importantes sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la perte de biomasse et de matière organique du sol rejette du carbone dans l’atmosphère et affecte la qualité du sol et sa capacité à maintenir l’eau et les nutriments des plantes. »
Léger mieux
L’étude montre aussi des progrès, à certains endroits, la situation s’améliore. La qualité ou la productivité sont meilleures pour une terre agricole sur cinq, une pâture sur cinq, et une forêt sur dix. Alors que la déforestation s’accélère, en Europe, la surface des forêts continue d’augmenter. Les initiatives d’agroforesterie ou simplement d’agriculture durable sont de plus en plus nombreuses, y compris dans les pays en développement.
> Pour en savoir + : rapport de la FAO (en anglais)
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