Succédant à Hervé Bernard promu administrateur général adjoint, Edwige Bonnevie vient d’être nommée directeur du pôle maîtrise des risques du CEA.

Edwige Bonnevie est ingénieur général de l’armement (première femme à accéder à ce grade en 2000), diplômée de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace, et auditrice de la 30ème session du Centre des hautes études de l’armement.

Au sein de la Délégation générale pour l’armement (DGA), elle se consacre de 1978 à 1994 au domaine spatial en tant que chargée d’études, devient responsable de la préparation du programme de satellite d’observation Helios, puis directeur adjoint de l’équipe de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) responsable des études de systèmes spatiaux d’observation. En parallèle, de 1989 à 1994, elle est conseiller pour les affaires de Défense au sein des ministères successifs chargés de l’espace.

Spécialiste du nucléaire civil et militaire

Elle se tourne à partir de 1994 vers le domaine de la dissuasion où elle exerce, à la DGA, les responsabilités de chef du Groupe études générales au Service technique des systèmes stratégiques et spatiaux (ST3S), puis de sous-directeur, chef de la Division systèmes et techniques, au Service des programmes nucléaires (SPNuc). En mai 1999, elle devient sous-directeur des affaires nucléaires, biologiques et chimiques (SDAN).

Ayant rejoint le CEA, elle était depuis 2001 directeur adjoint des applications militaires. A ce titre, elle se consacrait plus particulièrement aux dossiers concernant l’organisation, la maîtrise des projets, l’évolution des métiers, les relations avec les organisations internationales et le suivi des anciens sites de la DAM.

15.000 chercheurs

Acteur majeur en matière de recherche, de développement et d’innovation, le CEA intervient dans 3 grands domaines : l’énergie, les technologies pour l’information et la santé, la défense et la sécurité ; en s’appuyant sur une recherche fondamentale d’excellence. Avec ses 15 000 chercheurs et collaborateurs, aux compétences internationalement reconnues, ses 9 centres de recherche répartis en France, le CEA constitue une force d’expertise et de proposition pour les pouvoirs publics.