Un mois après un appel à la prudence, Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, conseille « de retarder le plus possible l’achat du portable, après l’entrée au collège si possible ». Mais, en l’absence de données précises, elle estime qu’il ne faut pas l’interdire.
La ministre demande néanmoins de suivre les recommandations officielles du ministère de la Santé. La principale est d’utiliser un kit main libre, de ne pas téléphoner lorsque la réception est mauvaise et de ne pas utiliser le téléphone sans discernement. En l’absence de données scientifiques fiables, Roselyne Bachelot « préfère l’information à l’interdiction » et précise que les données de l’étude Interphone devraient être publiées avant la fin de l’année.
Interdiction
Des associations anti-portable ont déjà fait part de leurs critiques. Jeanine Le Calvez, présidente de l’association Priartém, milite elle pour l’interdiction des portables destinés aux enfants. Elle estime au contraire que les études sont suffisantes, notamment l’étude Interphone et que l’interdiction doit avoir lieu le plus tôt possible. Elle précise que « nous avons toujours pour objectif de mener une action en justice.«
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