Les ministres européens des Finances ont finalement réussi à se mettre d’accord mardi, sur la publication chaque semaine de l’état de leurs stocks de produits pétroliers. En revanche, ils n’ont pas trouvé de consensus sur les mesures communautaires à prendre pour faire face à la flambée des cours du pétrole.
L’Europe évoque la possibilité de publier ses stocks pétroliers depuis 2005. Les pays européens vont donc imiter les USA et le Japon qui publient déjà l’état de leur stock respectif essentiellement dans le but de limiter la spéculation. Plutôt réticents à cette transparence, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas ont donc accepté cette publication hebdomadaire de l’état de leurs réserves.
Présidant cette réunion, Christine Lagarde, ministre française de l’Economie, s’est félicité de cet accord. « Nous tiendrons compte de l’acquis et de l’expérience des autres pays qui appliquent cette mesure pour parvenir à une publication cohérente garantissant une bonne vision à l’ensemble des acteurs des marchés », a expliqué Christine Lagarde. La Commission sera donc chargée de présenter une proposition en ce sens.
Le plafonnement de la TVA passe mal
Malgré l’urgence de la crise, les 27 ministres européens n’ont pas réussi à trouver une stratégie commune pour lutter contre la flambée des prix du pétrole. La proposition française de plafonnement de la TVA sur les carburants n’a pas reçu un accueil très chaleureux.
Plusieurs ministres dont Jean-Claude Juncker, président en exercice de l’Eurogroupe, et le ministre allemand, Peer Steinbrück, ont tenu à affirmer leur hostilité de principe à une telle mesure. Les opposants à ce projet considère qu’un tel plafonnement lancerait un signal négatif à l’Opep, tout en freinant les efforts d’adaptations des pays de l’Union.
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