Après l’incident survenu mardi matin sur le site de Tricastin, les mesures de surveillance de la quantité d’uranium contenu dans l’eau continuent. Ainsi, hier soir, cette quantité avait diminué du tiers dans les eaux de surface environnant le site de la centrale.
Selon les préfectures de la Drôme et du Vaucluse, « ce matin 9 juillet à 6h30, le point maximal de concentration a été relevé à 31 microgrammes d’uranium par litre, alors qu’il était à 90 microgrammes le 8 juillet à 22 heures« .
Néanmoins, « malgré cette diminution rapide, les valeurs restent encore supérieures à la normale (15 microgrammes par litre selon les normes de potabilité de l’eau de l’OMS, 2 à 5 microgrammes pour les valeurs habituelles mesurées)« .
Une précaution toujours de mise
Les mesures de précaution ont donc été reconduites, à savoir, pas de consommation de poisson, de baignade ou d’activité nautique et surtout, pas de consommation d’eau issue de certains captages.
Ce sont au total 75 kg d’uranium qui s’étaient déversés dans les cours d’eau suite à un dysfonctionnement sur une installation de la société Socatri, filiale d’Areva. La mission de la Socatri est d’épurer les effluents uranifères émanant des installations industrielles présentes sur le site de Tricastin. C’est au cours d’un transfert de cuve que l’incident a eu lieu.
Commentaires récents