Ces derniers jours plusieurs cétacés se sont échouées sur diverses plages du globe. Un rorqual bleu à l’Île-Tudy près de Quimper mardi soir, un rorqual commun à Dorchester au Canada dimanche dernier, et une baleine à Casablanca vendredi dernier. Il y a eu aussi plusieurs échouages massifs récemment, une cinquantaine de dauphins à Madagascar et des centaines de Globicéphales noirs au Sénégal, fin mai.
Les causes sont inconnues et les possibilités multiples : pollution chimique, physique, sonore ou même magnétique. Si certains étaient déjà morts avant de s’échouer, d’autres sont vivants mais leur chance de survie est très faible. Les échouages en masse sont impressionnants mais assez courant chez les espèces grégaires comme les dauphins (dont les globicéphales). Du point de vue scientifique, les analyses des animaux morts permettent d’en apprendre beaucoup sur leur mode de vie ainsi que sur l’état de pollution des mers.
300 échouages par an
Chaque année une soixantaine de cétacés s’échouent rien que sur le littoral français de la Méditerranée selon le GECEM et plus de 200 sur la facade Atlantique selon le CRMM. En cas de découverte, que l’animal soit mort ou vivant, il faut prévenir au plus vite les responsables locaux qui sauront quoi faire. Il existe le Groupe d’étude des cétacés de méditerranée (GECEM) ou le Centre de recherche sur les mammifères marins de La Rochelle (CRMM).
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