Nathalie Kosciusko-Morizet veut libérer le secteur des écotechnologies des contraintes règlementaires qui freinent son développement. L’objectif est clair : booster la croissance verte.

Pour la secrétaire d’État à l’Écologie « Il y a une explosion des écotechnologies. C’est peut-être là qu’on peut aller chercher le point de croissance qui nous manque« , a-t-elle expliqué lors du lancement du nouveau Comité stratégique des éco-industries, en compagnie du secrétaire d’État chargé de l’industrie, Luc Chatel.

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, l’Etat doit lever « les contraintes réglementaires illégitimes« , comme celles qui freinent le développement des énergies renouvelables. L’objectif est de favoriser cette économie verte dans lequel la croissance des ENR peut jouer une rôle de « déclencheur », grâce notamment au Grenelle de l’environnement et les nouvelles normes qui touchent l’habitat et la construction.

Les éco-industries françaises occupent le quatrième rang mondial derrière celles des États-Unis, du Japon et de l’Allemagne.