Véronique Dufey a rejoint l’Ifremer le 1er juillet en qualité de directrice de la Valorisation. Elle aura pour principale mission de développer les découvertes scientifiques de l’Institut.
L’Ifremer vient d’annoncer la nomination d’une nouvelle directrice de la Valorisation. Titulaire d’un troisième cycle de Finances (IAE – Paris I), Véronique Dufey a forgé son expérience dans le domaine des entreprises. Après avoir été banquier auprès de PME industrielles, elle a créé son entreprise dans le domaine du tri sélectif.
En 2001, elle a intégré l’équipe Genopole Entreprise au sein du Genopole d’Evry pour accompagner les chercheurs à créer leur entreprise de biotechnologie. En 2005, elle a pris la direction de ce département. Véronique Dufey conçoit la mission de la Direction de la Valorisation de l’Ifremer comme la mise en oeuvre d’une chaîne de création de valeur performante qui respecte les spécificités culturelles de l’Institut et s’intègre dans sa stratégie globale.
Emulation, incitation, détection, protection, maturation, accession au marché sont les étapes clés d’une bonne valorisation avec, pour réussite finale, de donner vie à une découverte scientifique. Transformer la science en produit c’est la rendre accessible à tous.
Favoriser les transferts de technologie
Pour Véronique Dufey, « l’objectif est de croire en l’excellence de ses découvertes scientifiques, et de ce fait, de savoir intelligemment partager les risques avec les industriels pour partager les bénéfices futurs ». Considérant sa position de leader dans des domaines au coeur des grands débats de société (biodiversité, énergies renouvelables, conséquences du changement climatiques etc.), l’Ifremer peut et se doit d’être force de proposition dans le transfert de technologie afin d’apporter rapidement sa contribution active à la résolution de ces grands enjeux.
Au-delà des objectifs économiques, l’Ifremer considère les transferts vers le monde industriel comme un moyen de répondre aux attentes des clients finaux que sont les citoyens, ainsi qu’aux enjeux globaux liés à la biodiversité, à la préservation des ressources naturelles et aux évolutions climatiques par exemple.
Un budget de 160 millions d’euros
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer contribue, par ses travaux et expertises à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et littoral et au développement durable des activités maritimes. À ces fins, il conçoit et met en ?uvre des outils d’observation, d’expérimentation et de surveillance, et gère la flotte océanographique française pour l’ensemble de la communauté scientifique ainsi que des bases de données océanographiques. L’Ifremer gère un budget annuel de près de 160 millions d’euros, et emploie 1 385 salariés.
> Pour en savoir + : www.ifremer.fr
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