Alors que s’est tenu mardi le Conseil des ministres européens de l’agriculture chargé notamment de faire le « bilan de santé » de la PAC, la question de la modernisation de l’agriculture inquiète les acteurs du secteur. Luc Guyau, Président des chambres d’agriculture de France, défend fermement ses positions.
La politique agricole commune (PAC) est l’un des quatre objectifs prioritaires de la présidence française de l’Union européenne. Sans vouloir vraiment la réformer, les ministres veulent actualiser la PAC et mettre fin à trop d’assistanat et de régulation. Selon Luc Guyau, cette réforme est nécessaire pour permettre une agriculture durable.
Xavier Le Roux, chercheur à l’Inra, précise qu' »il ne suffit pas de mettre un peu plus de biodiversité et un peu moins de pesticides dans son exploitation pour que l’agriculture soit durable« . La question sera vraiment abordée du 21 au 23 septembre lors de la réunion d’Annecy.
Extrême vigilance
Dans une interview pour le Figaro, Luc Guyau explique qu' »il faut garder le principe de la PAC qui assure l’autosuffisance alimentaire des 500 millions d’Européens » mais demande tout de même la révision de la PAC qui n’est pas assez souple, oublie certains secteurs et en favorise trop d’autres comme celui des céréales. Selon lui, l’accord avec l’OMC qui sera négocié le 21 juillet pourrait être nuisible à l’agriculture européenne et Commission européenne elle-même promet d’être « extrêmement vigilante« .
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