Corinne Lepage, la présidente de Cap 21 et ex-ministre de l’Environnement, demande une évaluation globale et indépendante de la politique nucléaire française après l’incident du Tricastin.
La vice-présidente du Modem estime dans un communiqué publié vendredi que « les incidents à répétition et la découverte d’une pollution de la nappe phréatique du Tricastin mettent en lumière les défaillances de la filière nucléaire, dues notamment à un sous-investissement dans la sécurité, la protection de la santé humaine et de l’environnement« .
Elle affirme que « ce sous-investissement, qui se traduit par un moindre coût apparent du nucléaire, expose de nombreuses activités économiques à un risque important, y compris d’image, sans parler des risques sanitaires éventuels« .
Corinne Lepage conclut qu’il est « aberrant et inacceptable que la politique nucléaire ne fasse pas l’objet d’une évaluation globale en terme de coûts et d’avantages, évaluation confiée à une commission extérieure au lobby nucléaire« .
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