Les préfectures de la Drôme et du Vaucluse ont levé hier toutes les mesures de précaution concernant l’usage de l’eau autour du site incriminéuite d’uranium sur le site nucléaire du Tricastin. La décision a été prise en accord avec l’ASN, l’IRSN et le ministère de l’Agriculture.
Après deux semaines de mesures de précaution et de contrôles divers qui avaient conduit à interdire tout usage de l’eau autour du Tricastin, les autorités préfectorales ont décidé de lever cet embargo sanitaire. Si la surveillance est toujours de mise, suite à la fuite d’uranium détectée il a une quinzaine de jours sur le site nucléaire, les choses reviennent progressivement à la normale.
Au regard de « la diminution et du caractère limité de la pollution issue de la société Socatri tant pour les eaux de surfaces que pour les eaux de nappe, les sédiments, les végétaux ou les poissons« . Néanmoins, s’agissant de certains forages privés présentant des « dépassements ponctuels » du seuil de potabilité, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l’IRSN continuera sa surveillance. De même, l’usine Socatri, responsable de la fuite demeurera sous surveillance.
Surveillance quotidienne
Suite à la demande par Jean-Louis Borloo d’une vérification de toutes les nappes phréatique situées à proximité d’une centrale nucléaire, les préfectures du Vaucluse et de la Drôme confirment que tous les forages privés des habitations non raccordées au réseau d’eau potable des communes voisines du site seront analysés et « tout dépassement de la valeur de 15 microgrammes d’uranium par litre d’eau conduira à la mise en place d’une surveillance quotidienne.
Les autorités préfectorales précisent que « tout dépassement ponctuel de la valeur de 30 microgrammes d’uranium par litre d’eau ou de 15 microgrammes/litre pendant plus d’une semaine, conduira à une concertation (ASN, IRSN, préfectures) sur les mesures à mettre en oeuvre pour le forage concerné« .
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