Selon une information de « La Tribune », une bonne partie de la hausse de la demande de pétrole serait imputée à la Chine. Craignant des pannes ou une pénurie de carburant, les chinois auraient constitué plusieurs mois de stocks colossaux d’essence, mais aussi de zinc, de riz, de blé, engendrant des cours mondiaux jamais connu.
Depuis le 15 juillet, le baril de brut a perdu plus de 20 dollars, passant à 124,44 dollars le baril hier à New-York. Ce mouvement s’accompagne également d’un reflux des matières premières. Mais ces baisses pourraient être beaucoup plus significatives après le 24 août, date à laquelle la Chine pourrait stopper net ses achats. Cet arrêt pourrait alors initier un contre-choc sur l’énergie et les matières premières.
Initiative américaine
Pour d’autres, cette baisse serait plutôt due à la prise de conscience par les autorités américaines des risques encourus par l’économie américaine d’avoir un dollar trop faible et un baril de pétrole à 150 dollars, ce qui les a donc amener à réagir en urgence. Les Etats-Unis ont donc conduit plusieurs initiatives en ce sens depuis la mi-juillet, notamment la reprise des négociations avec l’Iran. Cette démarche éloignerait alors toute menace d’une rupture de l’approvisionnement de brut due à un conflit.
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