A l’heure où plusieurs incidents sont intervenus au sein de centrales nucléaires françaises, la question de la gestion des déchets revient sur le devant de la scène.
Détenus par Electricité de France, Areva ou le Commissariat à l’énergie atomique, les déchets radioactifs issus de l’activité nucléaire doivent être stockés à plusieurs centaines de mètres sous terre par l’Andra, l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.
Le plus vieux site de stockage à la Hague est plein depuis les années. Deux autres sont en cours de remplissage dans l’Aube. En plus de ses trois sites existants, deux autres attendus. Bruno Cahen, directeur sûreté qualité environnement à l’Andra confie à l’AFP que ces sites « ont été prévus pour traiter tous les déchets du parc actuel de centrales nucléaires, jusqu’à la fin de leur existence« .
Le cas des anciennes mines d’uranium
S’agissant des pierres remontées à la surface lors de l’extraction de l’uranium, une partie d’entre-elles ont été utilisées dans la construction de remblais pour les routes ou parking, et dont la radioactivité est faible mais reste supérieure à celle du granit.
Selon Bruno Chareyron de la Criirad, interrogé par l’AFP, explique néanmoins que « il nous semble tout à fait légitime de demander l’enlèvement de ces remblais qu vont être radioactifs pendant des milliards d’années« . Il ajoute que pour « Areva, le coût serait dérisoire, alors que les coûts de gestion sur des millions d’années pour la société seront autrement plus élevés« .
Areva, qui dépense 40 millions d’euros chaque année pour la surveillance des anciennes mines, reproche de son côté à la Criirad « d’utiliser les mesures sur le thème de la peur« .
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