Alors que Jean-Louis Borloo souhaiterait voir étendre le principe du bonus-malus à d’autres produits que l’automobile, il se heurte aux réticences de Bercy, qui pointe le déséquilibre financier déjà provoqué par le système en vigueur.
Le ministre de l’Ecologie souhaiterait en effet appliquer un système de bonus-malus à d’autres familles de produits que l’automobile. Selon le quotidien « Le Monde », Jean-Louis Borloo viserait notamment l’électroménager, télévision, réfrigérateurs, mais aussi les pneus, les ampoules et appareils électriques…
Mais dans cette volonté de « verdir » la consommation des ménages français, Jean-Louis Borloo se heurte à Bercy qui rappelle que, s’agissant du système mis en place pour l’automobile, les recettes des malus ne compensent pas les bonus distribués. De ce fait, Bercy ne souhaite nullement voir un tel système jugé couteux s’étendre à d’autres produits.
Un système de malus-malus
Eric Woerth propose alors d’insister sur le malus plutôt que sur le bonus afin de dissuader les consommateurs d’acheter des produits polluants. Ceci équivaudrait à une version budgétaire d’une fiscalité verte. Or, « Les Echos » rappelle aujourd’hui rappelle les propos de la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet qui affirmait qu’une taxe verte avait pour vocation la lutte contre le réchauffement climatique et non pour mission de remplir les caisses de l’Etat. Les deux ministères ne semblent donc pas en total harmonie sur ce point, et l’Elysée devra alors trancher dans les prochaines semaines.
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