Une nouvelle conférence pour le climat s’ouvre aujourd’hui en Afrique, au Ghana. Elle devrait réunir les représentants de près de 150 pays qui tenteront de d’accélérer les négociations concernant l’après Kyoto et relancer ainsi la lutte contre le réchauffement climatique.
Ainsi, pendant une semaine, les représentants de plus de 150 pays, réunis à Accra, devront tenter de s’accorder, ou du moins de réduire les divergences de point de vue entre les pays industrialisés et les Etats en développement sur la réduction des émissions de GES. Les partisans du protocole de Kyoto s’étaient entendus pour porter cet objectifs entre 25 et 40% d’ici 2020, mais sans aucune adoption formelle.
Néanmoins, de nombreux pays sont encore réticents à s’engager et ce, en raison de nombreux facteurs comme le ralentissement de l’économie, ou encore les incertitudes portant sur l’identité du prochain président américain. A l’inverse, l’Europe par exemple, s’est d’ores et déjà fixée un objectif de réduction des émissions de 20% des émissions d’ici 2020 par rapport au niveau de 1990.
Des crédits compensatoires
Les réticences les plus fortes émanent de pays tels que la Chine ou l’Inde. La première affirme clairement qu’elle s’engage à réduire sa consommation d’énergie mais pas ses émissions de GES. Quant à l’Inde, elle préfère se consacrer à son développement économique et à la lutte contre la pauvreté.
Afin de convaincre leurs partenaires de s’engager sur des objectifs contraignants, les pays industrialisés pourraient alors proposer un système de crédit compensatoire aux pays en développement luttant contre la déforestation. Mais, certaines organisations de défense de l’environnement redoutent qu’un tel système ne soit détourné par les pays les plus riches, qui pourraient acheter de vastes surfaces de forêts tropicales afin de faire diminuer leurs taux global d’émissions de GES.
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