La filière ostréicole s’attend à des lendemains difficiles. Une vague de mortalité a en effet frappé entre 70 et 100 % des jeunes huîtres sur le littoral français au début de l’été.
Conséquence directe, en 2010-2011, les ostréiculteurs ne devraient disposer que de seulement 20 % de la production d’une année normale. Pour palier à cette hécatombe, différentes solutions sont d’ores et déjà envisagées. On évoque ainsi le recours aux huîtres sauvages, ou encore la sélection de souches d’huîtres résistantes au virus.
En attendant, les conséquences du virus Ostreid herpes virus, associé à la bactérie Vibrio splendidus pourraient se révéler terribles pour la filière. A titre d’exemple, on évalue le sinistre à 53 millions d’euros pour la seule Charente-Maritime. Les professionnels souhaiteraient la mise en place d’un dispositif d’aide doté de financements européens.
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