Le centrale nucléaire espagnole de Vandellos II, en Catalogne, exploitée conjointement par les groupes énergétiques espagnols Endesa et Inerdrola, s’est arrêtée automatiquement dimanche suite à un incendie intervenu dans son générateur d’électricité. L’autorité espagnole de sureté nucléaire a tout de suite précisé qu’il s’agissait d’un incident sans risque.
Rafael Cid, le sous-directeur général de technologie nucléaire du Conseil de sécurité nucléaire, le CSN, explique à l’AFP que « l’incendie a eu lieu dans le générateur, un édifice conventionnel séparé du réacteur« , avant d’ajouter que « d’un point de vue de la sécurité, nous sommes relativement tranquilles« .
Face à l’incendie que s’est déclaré dimanche matin, le CSN précise que « tous les systèmes de sécurité de l’installation ont fonctionné comme prévu« . « Actuellement, la centrale est à l’arrêt et stable » et l’incendie « n’a eu aucun impact sur les travailleurs ou l’environnement« .
Greenpeace et Ecologistes en action réagissent
Dès dimanche, dans un communiqué, Greenpeace et Ecologistes en action affirment qu’une grande colonne de fumée était visible vers 10h à Vandellos II au dessus de la salle des turbines. Elles demandent alors « que soit retirée à l’Anav (l’Association nucléaire Asco Vandellos II, qui gère trois centrales en Catalogne, NDLR) l’autorisation d’exploiter les centrales qu’elle gère et d’arrêter préventivement leur activité face à l’accumulation d’incidents« . Carlos Bravo de Greenpeace estime sur la radio espagnole Cadena Ser que l’Anav « n’a pas su prouver qu’elle était un opérateur responsable« , avant d’ajouter, « nous risquons un accident sérieux« .
Rafael Cid de son côté a déclaré qu’une enquête allait être ouverte afin de déterminer les causes exactes de cet incendie.
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