A l’occasion de leurs Journées d’été de Toulouse, les Verts ont tiré un bilan extrêmement critique du Grenelle de l’Environnement. Ils qualifient en effet la « révolution verte » promise par le gouvernement de « trahison » ou encore « d’opération de communication », de « mascarade ».
Pour Jean-Louis Romégas, le porte-parole des Verts, « la politique gouvernementale n’a absolument pas été modifiée par le processus du Grenelle« . Il évoque notamment l’absence de gel de projet autoroutier, de développement du ferroutage et du ferroviaire.
Les Verts ont jugé « positif de réunir des gens qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble, mais les réunir ppur leur faire croire qu’on allait prendre des décisions, alors c’est pire que tout« .
Traduction législative du Grenelle
S’agissant de la traduction législative des conclusions du Grenelle, Marie-Christine Blandin, qui avait été co-présidente de l’atelier biodiversité du Grenelle évoque un « violent retour de flamme parlementaire » avec le débat sur la loi OGM, avec un texte final « navrant, copié-collé de la volonté des semenciers« .
Pour le député François de Rugy, « la loi, ce n’est que des objectifs car Borloo entretient la flamme de la communication. Les gens qui ont participé au Grenelle sont énervés, se sentent un peu trahis et ils se rapprochent de nous, ce n’est pas un hasard«
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