Le Réseau de Transport Electrique français termine actuellement la sécurisation de la ligne à 400.000 volts qui relie la centrale de Cordemais en Loire-Atlantique à La Martyre, au sud-est de Landerneau, dans le Finistère. Avant sans doute de se renforcer en 2010.
Avec les centrales nucléaires de Chinon, en Indre-et-Loire, de Flamanville, dans la Manche, et de Civaux, dans la Vienne, la centrale nantaise représente l’une des principales sources d’électricité de la Bretagne. La plus proche de la consommation bretonne, Cordemais fonctionne comme une source d’appoint, capable de palier notamment des pics de consommation en Bretagne et dans les Pays de la Loire.
Concrètement, des pylônes ont été installés tout au long du réseau pour éviter les coupures de courant aux périodes les plus difficiles, en cas notamment de tempêtes. L’ensemble de ces travaux de maintenance représente un investissement de 12 millions d’euros pour RTE.
Une centrale à Ploufragan
Mais ces travaux pourraient se révéler insuffisants au regard des besoins énergétiques importants de la Bretagne, notamment des hivers rigoureux. A ce titre, le projet de la création d’une centrale à Ploufragan dans les Côtes-d’Armor pourrait se révéler une alternative intéressante. L’enveloppe globale de cette unité est estimée à 100 millions d’euros.
Une seconde enquête publique est actuellement en cours pour le projet de Ploufragan Si la procédure ne connaît pas de ratés, l’unité que construira Gaz de France pourrait débuter la production de ses premiers mégawatts courant 2010, principalement comme appoint lors des pics hivernaux de consommation d’électricité en Bretagne.
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