Depuis maintenant quatre mois, un petit mobil-home est stationné dans le jardin de la place Wilson à Nice. Il s’agit d’un édicule chargé d’appareils électroniques de mesure de la qualité de l’air afin d’établir les niveaux de pollution dans le centre-ville.
Dans son édition d’aujourd’hui, Nice-Matin revient sur cet étrange édicule installé depuis avril dans le parc de la place Wilson de Nice, et qui recueille de nombreuses données sur la qualité de l’air ambiant dans le centre-ville de Nice. Ces données ont été transmises tous les quarts d’heure à AtmoPca, organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air dans la région.
Après analyses de ces données, il apparait une nouvelle fois que les principaux facteurs de pollution proviennent des moyens de transports, automobiles, bus, camions ou encore deux-roues. Ainsi, Place Wilson, au c?ur de la ville, sur les quatre mois qu’a duré l’expérience, on enregistre un taux moyen de dioxyde de carbone de 36µg par m3 d’air. Ce chiffre est très proche des 40µg à ne pas dépasser en moyenne annuelle.
Les particules atteignent leur limite
S’agissant de l’ozone en revanche, le taux moyen observé est faible. Il atteint péniblement les 59µg, bien loin des 180 µg par m3 qui constituent le seuil d’alerte.
Enfin, en ce qui concerne les particules qui sont mesurées pour la première fois, Pierre Laborde, ingénieur à Atmo Paca confie à Nice-Matin, « on a mesuré les plus fiones d’entre-elles, soupçonnées d’être les plus dangereuses pour la santé humaine. On est tombé sur une moyenne de 14 µg par m3 d’air« . Or la norme européenne qui doit entrer en vigueur prochainement fixe un seuil à ne pas dépasser de 15µg par m3.
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