Les méduses sont une calamité pour les collectivités et les touristes… mais également un vrai business. Si la prolifération de ces « pelagia » est une source de nuisance pour les baigneurs, elle représente une belle opportunité pour certains de se faire une place au soleil.
Les plages sont confrontées depuis plusieurs années à une colonisation dont les touristes se passeraient bien. Profitant du réchauffement climatique, et de la surpêche et la mortalité de leurs prédateurs traditionnels comme par exemple les thons en méditerranée, l’anémone de mer ou encore les tortues marines, les méduses envahissent désormais le littoral français de manière massive.
Mais la lutte contre ces « pelagia » s’organise. Et les solutions existent pour les communes concernées qui craignent la désaffection de leurs plages, comme pour les touristes qui veulent se protéger ou apaiser les conséquences des piqures de ces colonisatrices urticantes.
Des filets protecteurs
Pour les collectivités, il existe désormais des parades. Des sociétés comme Medusa Protect ou la Lyonnaise des eaux proposent des filets protecteurs. Leur efficacité a déjà séduit des dizaines de communes comme la ville de Cannes ou la mairie de Sainte-Maxime. Et le marché semble particulièrement porteur en Méditerranée mais plus généralement sur l’ensemble du littoral au regard de la prolifération de ces opportunistes sur de nombreuses plages françaises.
Du côté des particuliers, les laboratoires proposent désormais de calmer les brulures au moyen de produits plus ou moins efficaces. En pointe dans ce secteur, Bioréance commercialise depuis plusieurs années des crèmes préventives qui protègeraient des piqures de méduses… et du soleil. Avec un volume d’affaires estimé à plusieurs millions d’euros, le secteur des crèmes anti-méduses représente un marché de niche d’avenir.
Pour en savoir + :
La Lyonnaise propose un filet anti-méduses (Enviro2B)
Bioréance (site web)
Medusa Protect (site web)
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