Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie et Président en exercice des Conseils Énergie et Environnement de l’Union Européenne s’est rendu au Bénin à l’occasion de la réunion du Fonds pour l’Environnement Mondial (FME) à laquelle participaient 14 ministres du développement durable de l’Afrique de l’Ouest et Madame Monique Barbut, présidente du Fonds pour l’Environnement Mondial.
Le ministre français a fait le point des engagements de l’Europe sur la réduction des émissions de CO2 au travers du « paquet climat-énergie » et il a présenté les actions déjà engagées par la France grâce aux mesures du Grenelle Environnement. Il a rappelé la très grande vulnérabilité de l’Afrique et de ses populations au changement climatique : désertification, érosion du littoral, perte de biodiversité. Il a soutenu les projets de reforestation massive qui lui ont été présentés, notamment le projet de grande muraille verte. « L’Afrique sans arbre est sans âme… sans âme elle est sans avenir« .
A cette occasion, Jean-Louis Borloo a rencontré le Docteur Boni Yayi, Président de la République, chef de l’État, chef du Gouvernement du Bénin. Ils ont évoqué de nombreux projets liés au développement durable, comme l’accès à l’eau, l’accès à l’énergie, car « sans énergie il n’y a pas de développement possible ».
Un accord général sur le climat
Le ministre a salué le succès de cette conférence qui a permis d’identifier les projets nécessaires à l’attribution complète des crédits du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour la région de l’Afrique de l’Ouest.
Jean-Louis Borloo a également proposé que l’Union Européenne et l’Afrique trouvent un accord général sur le climat, en insistant sur deux priorités majeures de l’Afrique : les forêts et l’énergie. « Travaillons ensemble, nous devons montrer aux pays du monde que le changement climatique n’est pas irréversible.«
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