Décidément, le mariage annoncé entre British et EDF n’est pas un long fleuve tranquille. Les actionnaires du groupe britannique verraient plutôt d’un bon oeil d’une opération avec Centrica.
Si le ministre de l’énergie Malcom Wicks s’est montré récemment plutôt favorable au rachat de British Energy par l’électricien français, en qualifiant l’offre du groupe français d' »option la plus raisonnable« , les actionnaires pencheraient de leurs côtés vers une solution privilégiant son concurrent Centrica. L' »OPA » d’EDF sur les centrales nucléaires britanniques se révèlent plus compliquée que prévu.
Propriétaire de 15 % de British Energy et de 5 % du gazier Centrica, le fonds d’investissement Invesco défendrait plutôt de son côté une fusion entre ces deux groupes. Avec 7% de l’opérateur britannique et 2% de Centrica, le fonds M&G serait également favorable à une option privilégiant Centrica au détriment d’EDF.
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