Au jeu du poker menteur, on ne sait plus qui croire. Une chose est sûre, EDF discute toujours activement en coulisses avec les actionnaires de British Energy pour trouver un accord et sceller le rachat définitif de l’opérateur nucléaire britannique… avec le flegme qui s’impose.
En en croire le Financial Times, les négociations entre tous les acteurs de ce feuilleton à épisodes auraient clairement avancées ces dernières heures. Mais l’acquisition de l’opérateur nucléaire britannique se heurte toujours à l’intransigeance des certains actionnaires comme le fonds d’investissement M&G, filiale de l’assureur Prudential, qui nie tout accord avec EDF en l’état actuel des discussions.
Les choses semblaient pourtant bien parties quand au coeur de l’été, l’électricien français avait officiellement proposer de racheter British Energy pour la somme record de 15 milliards d’euros, avec le regard bienveillant des autorités britanniques. Mais c’était sans compter avec les actionnaires de l’énergéticien anglais, Invesco et M&G, qui ont jugé l’offre française trop faible.
Car au-delà du prix, certains actionnaires de BE privilégient une autre altertnative à l’arrivée du groupe de Pierre Gadonneix. Si le gouvernent britannique, principal actionnaire de British Energy, soutient officiellement la proposition d’EDF, Invesco Perpetual, 2e actionnaire avec 15% de BE et surtout M&G, 3e actionnaire avec 7% du capital, traineraient les pieds. Pour M&G, la solution passera toujours en priorité par l’arrivée du gazier britannique Centrica, également actionnaire de British Energy.
Une solution à 3
Pour faire pencher la balance, EDF a proposé de relever son offre initiale de près de 15 milliards d’euros, en fonction des performancs futures de British Energy. Sans véritable succès pour l’instant. Mais la solution pourrait consister au final dans une opération plus complexe à trois bandes, en intégrant Centrica dans le bal.
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