L’Union européenne et le Ghana s’engagent officiellement dans la lutte contre le trafic illégal de bois. Bruxelles et Accra viennent de signer début septembre, un accord pour lutter contre les filières illégales du bois issues de ses forêts tropicales.
C’est le premier accord de ce type signé entre l’Europe et un pays producteur. Concrètement, le Ghana s’engage à la mise en place d’un système de traçabilité de sa production à horizon 2010. L’Europe renforcera de son côté ses contrôles aux frontières.
Le Ghana est dont le premier pays producteur à s’engager avec l’Europe, qui négocie actuellement avec de nombreux pays producteurs comme le Cameroun, l’Indonésie, ou encore le Congo-Brazzaville. Pour rappel, l’association écologique WWF estime qu’un cinquième du bois importé dans l’Union serait d’origine illégale.
Bientôt un label d’origine
Bruxelles pourrait rapidement proposer aux 27 pays membres une proposition de règlementation interdisant toute importation de bois illégal, dont l’origine ne pourra pas être garantie de manière certaine. Ce futur label d’origine devrait permettre de réduire les destructions massives de forêts.
Si cet engagement européen est positif, il n’assure aucune garantie quant à une exploitation durable des forêts dans les pays concernés, comme c’est le cas notamment de labels privés du type FSC (Forest Stewardship Council).
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