DCNS se préparerait à se lancer fortement dans l’environnement. Selon une information de La Tribune parue aujourd’hui, le groupe naval militaire réfléchirait notamment à développer une activité de fabrication d’hydroliennes, des turbines sous-marines qui utilisent l’énergie cinétique des courants marins à partir des turbines de sous-marins.
« Nous sommes encore dans une phase exploratoire« , expliquerait-on à la direction de DCNS. « Le groupe naval est encore à la recherche d’investisseurs industriels, à l’image d’un spécialiste comme EDF, et/ou financiers« . Le groupe d’équipements militaires français précise que cette nouvelle activité ne représenterait pas une diversification, mais plutôt des axes de développement liés à l’expertise de ses experts.
Selon les indiscrétions du quotidien économique, DCNS devrait proposer lors de son prochain conseil d’administration avant la fin de l’année, la création d’une société commune avec Veolia. Présent à environ 40% dans cette nouvelle entité, cette structure se spécialiserait dans l’entretien et le soutien d’équipements complexes comme la distribution électrique par exemple dans les grands sites industriels et militaires. Pour rappel, DCNS a récemment lancé une division dédiée à la sous-traitance dans le nucléaire civil, avec laquelle Areva a signé plusieurs contrats.
Un groupe de 13.000 collaborateurs
Acteur majeur sur le marché mondial des systèmes navals de défense à haute valeur ajoutée, le groupe DCNS emploie 13.000 collaborateurs dans le monde, pour un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros. L’ancienne « Direction des des constructions navals » est encore détenue à 75% par l’Etat et depuis 2007 à 25% par Thales.
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