Après l’annonce de la taxe « pique-nique » les fabricants d’emballages en carton et plastique s’opposent à l’instauration d’une telle taxe et dénoncent son « inutilité ». Ils préconisent comme alternative, le paiement d’une contribution financière à un éco-organisme.
L’organisme Procelpac, représentant l’industrie de l’emballage papier-carton et la Chambre syndicale des emballages en matière plastique (CSEMP), précisent dans un communiqué commun que cette taxe « porte sur une liste de produits très contestable« .
En effet, selon eux, les produits choisis, à savoir gobelets, assiettes et couverts en carton ou plastique non recyclable, sont loin d’être ceux qui génèrent le plus de déchets, ainsi que l’indique l’engagement 244 du Grenelle de l’environnement. « Les produits jetables représentent une fraction minoritaire, voire infime des déchets ménagers et n’ont généralement pas de substitut à fonctionnalité identique« .
Une atteinte inutile au pouvoir d’achat des ménages
Les deux entités dénoncent également cette « nouvelle atteinte inutile au pouvoir d’achat des ménages« . Ils précisent que cette taxe devrait se révéler « couteuse et inutile » aussi pour les collectivités, et plus particulièrement les hôpitaux et maisons de retraite qui optent pour la vaisselle jetable « pour des raisons d’hygiène et de sécurité.
En revanche, Procelpac et la CSEMP proposent qu’à défaut de taxe, les entreprises fabriquant cette vaisselle jetable versent une contribution financière à un éco-organisme, les fonds recueillis servant par la suite à « financer des actions de prévention » ou « participer aux coûts d’élimination » de ces produits. Ainsi, « les produits des entreprises participant à ce système seraient exonérés de la taxe ».
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