Les grands voyageurs d’affaires ou de loisirs qui redoutent les risques inhérents à leurs déplacements sur leur santé, pensent en premier lieu aux épidémies qui font peur comme Ebola ou Chikungunya. Mais selon les médecins, les véritables risques se situent ailleurs.
Le docteur Olivier Barles, directeur médical assistance d’International SOS confie aux « Echos » qui ouvre aujourd’hui le dossier, que « la pathologie dominante, que l’on peut évaluer aux environs de 30% des interventions d’un assisteur, est la traumatologie, principalement à cause des accidents de la route ou de piétons« . Ainsi, les conditions de circulation exotiques prennent le dessus sur les risques d’épidémie ou de transmission de virus. Par besoin d’aller très loin, traverser la rue à Londres peut s’avérer périlleux pour ceux qui oublient le sens de circulation inversé.
Après les dangers liés à des conditions de circulation « différentes », viennent ensuite les problèmes cardiaques qui représentent 20 à 30% des interventions, et les questions infectiologiques qui n’apparaissent qu’en troisième position. Olivier Barles poursuit, « les interventions de parasitologie sont en nette régression grâce aux politiques de prophylaxie sur les moyens d’hygiène de vie« .
Prévention efficace contre le paludisme
Mais pour le directeur médical assistance d’International SOS, « l’amélioration la plus spectaculaire, pour les voyageurs, est sans conteste liée aux programmes de prévention antipaludéens« . Ce constat est essentiellement lié aux politiques de prévention menées par les organismes de tourismes, agences de voyage, ou assisteurs, qui réagissent désormais en temps réel face à un risque d’épidémie.
Commentaires récents