Un nouvel enfant chinois, le quatrième depuis le début de l’affaire, est décédé hier après avoir bu du lait maternisé frelaté.

Le dernier bilan officiel communiqué par le ministre chinois de la santé hier fait désormais état de quatre morts et 6.244 enfants affectés, issus pour la plupart des régions les plus pauvres de Chine. Le lait maternisé consommé par les enfants contenait des traces de mélamine. L’ingestion de cette substance peut engendrer des calculs rénaux, voire le blocage des fonctions rénales.

L’enquête menée au niveau national a révélé par ailleurs que le scandale ne concernait pas uniquement la société Sanlu, mais touchait 22 autres compagnies sur l’ensemble du territoire. L’Administration en charge du contrôle de qualité dans le pays a par ailleurs adressé une circulaire à ses services, les enjoignant de renforcer les contrôles afin de détecter toute trace du produit suspect dans les aliments ou adjuvants alimentaires.

Déjà en 2007, les autorités sanitaires américaines avait détecté de la mélamine dans du gluten de blé fabriqué en Chine ajouté à de la nourriture pour animaux. Cette substance avait alors provoqué la mort de nombreux chiens et chats aux Etats-Unis.