En réponse aux critiques de l’Institut Montaigne, le Syndicat des énergies renouvelables, le SER, a publié hier une étude selon laquelle l’énergie éolienne terrestre représenterait un gain net de 1,2 milliard d’euros par an pour la collectivité à partir de 2020.
Selon cette étude du SER, « l’énergie éolienne ne représentera pas un surcoût, mais un bénéfice pour chaque foyer français évalué à 48 euros par jour« . Pour aboutir à ce constat, l’estimation tient compte de la dégressivité du tarif d’achat par l’Etat, la hausse des combustibles nécessaires à la production électrique, le coût du CO2 évité qu’il aurait fallu acheter d’ici 2020 sur le marché européen des permis d’émissions, ou encore le coût évité pour la construction de nouvelles centrales, thermiques ou nucléaires.
Ce constat intervient en opposition aux conclusions du rapport de l’Institut Montaigne publié en juillet dernier qui affirmait qu’un développement dans l’éolien conforme aux objectifs du Grenelle de l’environnement, soient 25.000 mégawatt en 2020, induirait un surcoût pour la collectivité d’un milliard d’euros par an entre 2008 et 2020.
Part de l’éolien offshore surévaluée
André Antolini, le président du SER, confie à l’AFP que « cette étude a surévalué la part de l’éolien offshore qui, pour l’heure, ne représente rien et dont personne ne peut dire à combien il s’élèvera en 2020 (…) Si on s’en tient à l’éolien terrestre : avec un tarif dégressif de 82 à 63 euros le MWh, nous parvenons à une baisse de 12% du coût d’installation à l’horizon 2020« .
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