Un article paru hier dans la revue « The Lancet oncology » révèle qu’un nouveau test très simple, conçu pour détecter le papillomavirus, virus responsable du cancer de l’utérus chez les femmes, s’est révélé fiable à près de 90% chez des femmes chinoises de la province du Shanxi.
Ce test, le « care-HPV » permet de détecter 14 types différents de papillomavirus à haut risque en 2 heures et demi. Il permet donc une utilisation aisée dans des zones rurales, par du personnel non médical et ce après une formation sommaire. L’expérimentation effectuée auprès de 2.388 femmes âgées de 30 à 54 ans, avec une fiabilité de 90% pour les prélèvements de femmes atteintes et de 84,2% pour ceux de femmes non-atteintes.
Pour John Sellors, un des auteurs de cette étude, « si des femmes de 30 ans ou plus pouvaient être soumises à ce test au moins une fois dans leur vie, et recevoir dans la foulée un traitement approprié, le nombre de décès par cancer de l’utérus serait réduit d’un tiers« . Pour l’heure, les tests très sophistiqués en usage dans les pays développés sont très difficile à utiliser dans les régions reculées ou encours de développement.
En France, un vaccin est désormais disponible. Néanmoins, pour être efficace, il doit être utilisé avant le premier rapport sexuel et ne concerne que deux types de papillomavirus, impliqué dans 70% des cas de cancer.
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