Après la taxe « pique-nique » finalement abandonnée pour l’heure par le gouvernement, voici venu le tour de la taxe « snacking ». Cette taxe consisterait en une augmentation de la TVA sur les produits trop gras ou trop sucrés. Il s’agirait alors d’une arme de lutte contre l’obésité comme le précise un rapport parlementaire.
Le « Parisien », qui révélait dimanche, le rapport de la mission parlementaire conduite sur le sujet, parle de la lutte contre l’obésité comme d’une « grande cause nationale » et annonce que 25 mesures seront donc proposées dans le rapport qui sera rendu public mardi. Parmi elles, le passage d’une TVA de 5,5% à 19,6% sur les produits gras et sucrés.
Cette mesure viserait donc les barres chocolatées, les sodas sucrés, les chips et autres confiseries, accusées d’être à l’origine de la montée du phénomène de l’obésité.
Ministre et professionnels sceptiques
Interrogé sur Europe 1 hier, le ministre du Travail, Xavier Bertrand s’est déclaré hostile à cette mesure. « L’idée d’une nouvelle taxe, je n’y suis pas favorable, parce que vous savez ce qui se passerait? Ca augmenterait les prix et je ne suis pas sur que ça change les comportements« .
De leur côté, une majorité de spécialistes médicaux estiment également qu’une hausse de prix de quelques dizaines de millions de centimes sur les produits en question ne freineront pas la consommation.
Pour rappel, l’obésité touche près de 4 millions de personnes en France, et 13 millions sont considérés comme en surpoids. Parmi elles, de nombreux enfants, les plus sujets à la pratiques du snacking, c’est à dire du grignotage entre les repas.
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