L’avocat général de la cour d’appel de Lyon a requis hier une amende de 15.000 euros à l’encontre du semencier américain Monsanto, condamné en première instance en janvier 2007 pour « publicité mensongère » sur le Round-Up.
L’avocat général n’a donc pas augmenter le montant de l’amende requise en première instance par le tribunal correctionnel de Lyon à l’ancien président de Monsanto Agriculture France. On reproche à cet ancien responsable d’avoir présenté le Round-Up comme un herbicide « biodégradable » et laissant derrière lui « un sol propre ». « En tant que président, vous auriez dû vérifier la qualité des mentions alléguées » reproche l’avocat général à l’ex-président.
Philippe Renzi, a également demandé la confirmation du jugement à l’encontre de la société Scotts France, basée à Escully dans le Rhône et qui distribue le Round-Up en France. Cette dernière a elle aussi été condamnée en première instance à une amende de 15.000 euros.
Pour rappel, le tribunal correctionnel de lyon avait été saisi en 2001 à la suite d’un rapport de la DGCCRF et d’une plainte de l’association Eau et Rivières de Bretagne, ainsi que de Consommation, Logement et Cadre de vie. Le jugement de la cour d’appel a été mis en délibéré au 29 octobre.
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