Alors que le procès des déchets toxiques du Probo Koala suit son cours à Abidjan, une avocate représentant la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) le juge « biaisé ».
Ainsi, Maître Emilie Bailly, confiait à l’AFP hier qu' »on se retrouve dans un procès biaisé car clairement les principaux responsables ne sont pas présents devant la cour (…) Les principaux responsables, les dirigeants de Trafigura, affréteur du Probo Koala, et de sa filiale, ont bénéficié d’un non-lieu » de la justice.
Par ailleurs, elle ajoute que « les droits de la défense n’ont pas été complètement assurés car les avocats se sont plaints de ne pas avoir eu toutes les pièces du dossier« . « Les victimes n’ont pas été associées lors de l’instruction et peinent à se faire entendre à l’audience jusqu’à ce jour« .
« De l’expérience de ce procès, on espère qu’on pourra nourrir notre plainte déposée devant les juridictions françaises« . Ainsi, la FIDH avait déposé une plainte contre X auprès du parquet de Paris, au nom de vingt victimes ivoiriennes. Elle est aujourd’hui dans l’attente d’un nouveau recours introduit en juin 2008.
Absence des dirigeants de Trafigura
Emilie Bailly saurait souhaité que le justice française poursuive les deux hauts cadres de Trafigura qui avaient été incarcérés à Abidjan, et libérés suite à un accord financier conclu entre la société et le gouvernement ivoirien.
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