Dans son dernier rapport publié hier, l’Inserm dresse une liste des facteurs environnementaux susceptibles de provoquer des cas de cancers, dont le nombre a fortement augmenté depuis une vingtaine d’années. C’est ainsi le cas des cancers du poumon, de la plèvre, du sein, des ovaires, des testicules, de la prostate, de la thyroïde, des cas de leucémie ou de tumeurs cérébrales.
Ainsi, au-delà de l’amiante ou du tabagisme passif, les pesticides, le radon, les fines particules contenues dans l’air, ou encore les examens radiologiques à répétition joueraient eux aussi un rôle avéré ou suspecté dans la survenue de cas de cancers. L’Inserm, qui s’est basé sur près de 1.800 études publiées sur ces neufs cas de cancers, a réussi à établir un lien entre ces cancers et des facteurs environnementaux.
Dans son rapport, l’Institut estime que les soupçons qui pèsent sur les pesticides sont « forts » et « répétés ». De même l’impact des radiations ionisantes est avéré pour bon nombre de cancers, comme le rôle du radon également « avéré » pour le cancer du poumon, et « débattu » pour les leucémies. Enfin, les fines particules émises par les moteurs diesel atteignent quant à elles les alvéoles pulmonaires et leur rôle serait donc avéré pour le cancer du poumon.
Réduire l’exposition
A l’issue de ces constats, les chercheurs de l’Inserm émettent certaines recommandations comme réduire l’exposition aux particules ou aux pesticides, ou encore noter sur un carnet individuel les doses de radiation absorbées lors d’examens radiologiques…
> Pour en savoir + : Consulter l’étude de l’Inserm
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