D’après une enquête de l’Institut espagnol Marques, spécialisé dans les traitements contre la stérilité, plus de la moitié des jeunes espagnols auraient un sperme de mauvaise qualité, selon les critères de l’OMS.
Ainsi, selon les résultats de cette étude, sur l’échantillon analysé, « on peut parler d’une sous-fécondité ou qualité séminale anormale pour 57,8% des jeunes » espagnols. Pour le professeur Juan Alvarez, co-signataire de l’étude, interrogé par l’AFP, ces jeunes auront probablement plus de problèmes de fécondité, mais cela ne signifie pas qu’ils ne pourront pas avoir d’enfants dans l’avenir.
L’étude fait également apparaitre des disparités géographiques parmi les jeunes touchés. Ainsi, « les niveaux les plus importants d’oligospermie (c’est à dire la quantité anormale de spermatozoïdes contenus dans le sperme) se retrouvent dans les régions les plus industrialisées« . Selon l’Institut, ces « altérations dans la concentration du sperme pourraient remonter à la période embryonnaire et être dues, dans les zones très industrialisées, à l’exposition de l’embryon à des perturbatuers endocriniens à travers le cordon ombilical ».
Perturbateurs endocriniens
« Ces perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui agissent dans l’organisme comme des hormones féminines » et tendent à « s’accumuler dans l’organisme dans les graisses comme le lait maternel ». L’Institut Marques ajoute enfin que ces substances, dont 550 sont répertoriées par l’Union européenne sont « très résistantes à la biodégradation et sont présents dans notre alimentation« .
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