Officiellement constituée le 20 février dernier au Ministère de l’Ecologie en présence de la secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, l’association Recyvalor a pour objet d’éliminer les stocks historiques de pneumatiques usagés, ces décharges sauvages qui défigurent les campagnes.
Autour de l’Etat, cette association réunit les fabricants de pneumatiques actionnaires d’Aliapur (et représentés par Aliapur au conseil d’administration), des constructeurs automobiles, des distributeurs, des organisations professionnelles, des professionnels du déchet et l’association de défense de l’environnement Robin des Bois.
Un communiqué d’Aliapur nous révèle que le premier chantier piloté par Recyvalor a commencé le 15 septembre dernier sur la commune de Graulhet dans le Tarn : près de 1 600 tonnes de pneus y ont été abandonnées à l’intérieur et autour d’une usine désaffectée. Situé à proximité immédiate d’habitations et d’une école, ce site a été sélectionné par le ministère et Recyvalor pour son urgence environnementale et sanitaire. Après appel d’offres, l’association a mandaté la société Drohé Recyclage -par ailleurs collecteur agréé de la filière Aliapur sur 6 départements- pour la dépollution de ce site. D’un montant de 400 000 ? (dont 325 000 ? financés directement par l’association et 75 000 ? par la commune), les travaux doivent être achevés au 15 novembre.
Emblématique puisqu’il s’agit du premier site historique traité par Recyvalor, le chantier de Graulhet fera l’objet d’une manifestation sur place le 31 octobre prochain, en présence des représentants de l’Etat, des collectivités locales et des entreprises membres de l’association. Quant aux pneus enlevés, ils seront valorisés comme combustible de substitution en cimenteries ou -pour ceux qui ont conservé leur qualités élastiques- transformés en granulat pour devenir des sols sportifs ou des objets moulés.
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