Le solaire connaît une croissance anarchique en Espagne, à tel point que le gouvernement de José Luis Zapatero a décidé d’ériger des limites et de réduire les subventions tarifaires.
Ainsi, le gouvernement espagnol vient d’adopter de nouvelles règles du jeu limitant le développement de l’énergie solaire à 400 mégawatts de puissance installée chaque année dans le pays. Il souhaite également réduire la taille des installations à 10 MW pour celles au sol et à 2 MW pour celles fixées sur les immeubles. Enfin, le gouvernement a annoncé une réduction de 25 à 30% de la subvention tarifaire. Cette dernière était jusqu’à présent fixée à 45 centimes d’euros le KWh.
Le quotidien « Les Echos » nous rappelle hier que ces mesures bénéficient d’une période transitoire de deux ans, période durant laquelle il sera possible d’installer 100 MW supplémentaires en 2009 et 60 MW en 2010 pour les installations au sol. Le gouvernement souhaite désormais donné la priorité aux installations solaires placées sur les toits des immeubles, moins coûteuses, plus efficaces et mieux intégrées en terme d’environnement.
Des subventions évolutives
Pour ce faire, les deux tiers de la puissance installée dans le pays sera réservée à ce type d’installations et les subventions tarifaires dont bénéficieront ces installations évolueront selon leur taille, entre 32 et 34 centimes de KWh. Dans le même temps, la prime payée pour l’électricité produite par les grandes fermes solaires ne sera plus que de 32 centimes le KWh.
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