Interrogé par l’AFP à l’issue d’une visite sur le site de construction du premier EPR français à Flamanville, Pierre Gadonneix, le PDG d’EDF déclarait que les investissement dans le nucléaire, devraient s’accélérer et ce, en dépit de la crise financière qui secoue le monde actuellement.
Pour le PDG français, il suffit de regarder l’évolution italienne pour constater le phénomène. En effet, l’Italie annonçait en mai dernier, sa volonté de renouer avec le nucléaire après 21 ans de renoncement. Pour Claudio Scajola, ministre italien du « développement économique », présent à Flamanville, l’objectif de Rome est de « commencer vraiment la construction des centrales nucléaires d’ici 2013« . Avant d’ajouter, « ici à Flamanville, nous trouvons beaucoup de réponses à nos besoins (…) La France devrait pouvoir aider l’Italie dans des délais très bref à pouvoir produire une partie de son besoin en énergie« .
Pierre Gadonneix, s’est alors empressé de répondre favorablement à cet appel du pied, « à cette marque d’intérêt exprimée par le ministre, nous allons répondre évidemment favorablement« .
Le nucléaire ne connait pas la crise
Quand à cette période de crise qui secoue les économies mondiales, pour le PDG d’EDF cela n’aura aucune influence sur la technologie nucléaire. « Le nucléaire fait partie des réponses à trois défis, la sécurité de l’approvisionnement, la lutte contre le réchauffement climatique, et le coût de l’énergie. Clairement ces réalités industrielles n’ont pas le même horizon de temps que la crise financière ». Ainsi, la crise ne change « rien dans les investissement d’EDF« .
S’agissant des délais, Pierre Gadonneix a fait savoir que cet EPR de Flamanville sera mis en service comme prévu en 2012 et ce, en dépit des arrêts liés aux opération de coulage du béton.
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