Lors des débats qui se sont tenus cette nuit à l’Assemblée nationale, les députés ont adopté le principe d’une « éco-redevance » sur les poids-lourds à partir de 2011. Cette taxe sera répercutée sur les clients des transporteurs et donc certainement sur les prix payés par les consommateurs.
Cette « éco-redevance », sur les poids lourds, fruit d’un amendement du gouvernement défendu par Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, « aura notamment pour objet de financer les projets d’infrastructures de transport« , précise l’amendement.
Concrètement, cette taxe « sera répercutée par les transporteurs » sur leurs clients. Et bien évidemment, cette mesure est loin de satisfaire les professionnels du transport routier. C’est pourquoi, « l’Etat étudiera des mesures à destination des transporteurs permettant d’accompagner la mise en oeuvre de la taxe et de prendre en compte son impact sur les entreprises« .
Aménagements prévus
L’Etat a également prévu des aménagements de la taxe en fonction de l’absence de « mode de transports alternatifs à la route » ou de la situation géographique de telle ou telle région. Ainsi, les transporteurs bretons ont d’ores et déjà dénoncé le coût de cette taxe étant donné que la Bretagne ne dispose pas d’autoroutes mais d’un réseau gratuit de quatre-voies.
D’autres mesures sont également envisagées, s’agissant par exemple de l’amélioration des performances environnementales des poids lourds, notamment en terme de consommation de carburant.
Commentaires récents