Le syndicat des producteurs de miel de France, composé d’apiculteurs professionnels, proposent de mettre à disposition des chercheurs quelques 15.000 ruches afin d’élucider le problème de la surmortalité des abeilles.
Joël Schiro, président du SPMF, expliquait cette démarche lors d’un point presse hier à Paris. Ainsi, « plutôt que de continuer à faire peur aux Français sur la surmortalité des abeilles, il serait préférable de passer à l’action concrète » déclarait-il.
Ainsi, le syndicat « est prêt à proposer une trentaine d’exploitations apicoles volontaires » soit près de 15.000 ruches réparties sur toute la France avec pour but de mener une étude approfondie sur les causes de cette surmortalité. « L’objectif est de dépasser les résultats partiels des différentes expérimentations conduites jusqu’à présent« .
Pas de facteur unique
Pour Joël Schiro, un seul facteur ne peut être à l’origine de cette surmortalité. Alors qu’on été évoqués les effets du Varroa, un acarien parasite, ou encore des insecticides Gaucho ou Regent désormais interdit, c’est aujourd’hui le Cruiser qui est sur le banc des accusés. Sur ce point, Joël Schiro explique « n’avoir pas fait de constations de problèmes visibles en matière d’intoxication » des abeilles. Il s’agissait néanmoins du Cruiser appliqué sur le maïs.
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