Alors que la date limite de dépôt des dossiers pour REACH, est fixée au 1er décembre prochain, les industriels français sont toujours en retard par rapport à leurs homologues européens, notamment l’Allemagne et la Grande-Bretagne.
Les industriels français ont certes fait des progrès, mais à quarante jours du terme de la phase de pré-enregistrement des substances chimiques auprès des autorités européennes, dans le cadre de REACH, ils sont toujours à la traîne.
Au total, quatre mois après le début de cette phase de pré-enregistrement ce sont 10.000 entités juridiques qui se sont fait connaitre auprès de l’Agence européenne des produits chimiques basée à Helsinki. S’agissant de la France, ce sont 1.258 entités qui se sont connaitre en déposant des dossiers.
Suite au rappel à l’ordre de Nathalie Kosciusko-Morizet, en seulement un mois, une progression de 52% de ces pré-enregistrements a été constatée. La France demeure néanmoins le cinquième pays européen en terme de substances enregistrées alors qu’elle est le second producteur.
Plus de 1 tonne
Jean Pelin, le directeur général de l’Union des industries chimiques confie dans « Les Echos » aujourd’hui que « les industriels de la chimie ont fait leur travail, mais nous sommes préoccupés pour les professionnels de l’aval, qui ne semblent pas avoir tous pris conscience des enjeux« . Le quotidien poursuit en expliquant que « des lettres de rappel sont envoyées par l’UIC, mais aussi par les chambres de commerce et le ministère de l’Ecologie. Toute société utilisant plus de 1 tonne de produit qui n’aura pas pris la précaution de se faire connaitre ne pourra plus continuer à fabriquer ou à importer, sauf si elle est capable de remplir directement les conditions d’enregistrement« .
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